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vendredi 27 mars 2009

"Kigali, des images contre un massacre"


A signaler : une projection-débat autour du documentaire "Kigali, des images contre un massacre" (produit en 2006) en présence de Jean-Christophe Klotz (réalisateur), Marcel Kabanda (historien, consultant à l'Unesco), Stéphane Audoin-Rouzeau (historien) et Yves Ternon (docteur en histoire, université Paris-IV), le 2 avril 2009, à 19 h 30, au Mémorial de la Shoah (17 rue Geoffroy-l'Asnier, Paris 4e arrondissement).


Résumé du documentaire : "Juin 1994. Kigali, capitale du Rwanda, est livrée aux massacreurs des milices extrémistes hutus et de l'armée rwandaise. Lors de l'attaque d'une paroisse où sont retranchés une centaine de réfugiés, l'auteur, à l'époque reporter caméraman, est atteint d'une balle à la hanche. Dix ans plus tard, il retourne sur les lieux pour retrouver la trace des éventuels survivants et de ses éphémères « compagnons de route ». A partir de ce fil conducteur, ce film propose une réflexion sur le traitement médiatique et politique de tels événements".









A lire absolument, à ce sujet, le travail de Marc-Antoine Pérouse de Montclos : "Kigali après la guerre : la question foncière et l'accès au logement", Les Dossiers du CEPED, n°57, CEPED, Paris, 2000, 41 pages.

Résumé de l'auteur : "Conflits armés et crises alimentaires contribuent à leur manière à urbaniser l'Afrique sub-saharienne lorsque les villes jouent un rôle de refuge et que les combats se déroulent à la campagne. Malgré l'évacuation de ses habitants lors de la chute du régime Habyarimana en 1994, la capitale du Rwanda n'a pas démenti ce schéma et s'est vite repeuplée une fois le génocide terminé. La différence est qu'elle est désormais tenue par des élites tutsi et que les bouleversements de l'année 1994 ont radicalement changé la composition de sa population. La question qui se pose à présent dans une perspective de réconciliation dépasse très largement les enjeux de la reconstruction urbaine et révèle une forte dimension politique. Le risque, en l'occurrence, est de fonder le développement de Kigali sur la base d'exlusions ethniques et sociales".


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