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vendredi 28 décembre 2012

Les communautés tamoules et le conflit sri lankais (D. Madavan, G. Dequirez, E. Meyer)

Delon Madavan, Gaëlle Dequirez et Eric Meyer (dir.), 2011, Les communautés tamoules et le conflit sri lankais, L’Harmattan, collection Géographie et Cultures, Paris, 214 p. 

"Fruit d’un colloque organisé en février 2010 1, cet ouvrage rassemble huit articles majeurs dans la compréhension des spatialités des communautés tamoules et de leurs stratégies d’adaptation face au conflit sri lankais. « Après plus de 25 ans de conflit violent, la question sri lankaise a fait à nouveau irruption sur la scène médiatique au cours du premier semestre de l’année 2009, durant l’avancée inexorable de l’armée sri lankaise qui a réduit, en mai, sans merci, le dernier bastion des séparatistes tamouls de l’organisation des Tigres de Libération de l’Eelam tamoul (LTTE) » (p. 7). Géographie du conflit et géographie du risque (les territoires du conflit armé en 2009 sont aussi ceux qui ont été touchés par le tsunami en décembre 2004) ont dessiné, à Sri Lanka, une géographie de lacatastrophe humanitaire. Pourtant, malgré des sursauts médiatiques autour de la question sri lankaise, les communautés tamoules restent méconnues. Les auteurs réunis dans cet ouvrage bilingue 2 se sont donnés pour objectif de donner des clefs de compréhension sur les conséquences du conflit intercommunautaire pour les populations tamoules à Sri Lanka comme pour la diaspora dispersée. Depuis le très utile ouvrage d’Eric Meyer, Sri Lanka. Entre particularismes et mondialisation paru en 2001, les travaux sur les populations tamoules se sont multipliés, et cet ouvrage propose le net avantage d’en proposer non seulement une synthèse, mais aussi un regard croisé entre la recherche en langue française et la recherche en langue anglaise. (...)"




Source du compte-rendu : Tratnjek, Bénédicte, 2012, "Les communautés tamoules et le conflit sri lankais (D. Madavan, G. Dequirez, E. Meyer)", Les Cafés géographiques, rubrique Des livres, 28 décembre 2012, en ligne : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2598

lundi 5 décembre 2011

Géographie des diasporas : bibliographie/sitographie (2)

Suite de la bibliographie/sitographie proposée à l'occasion de la 11ème Journée Géo'rizon consacrée au(x) "Diaspora(s)". La 1ère partie de la bibliographie/sitographie présentait un état des lieux de la manière de penser les diasporas en géographie et par l'approche spatiale (en 2 parties : 1/ Les diasporas : à la recherche d'une définition ; 2/ Les espaces et les identités diasporiques) : voir le billet "Géographie des diasporas : bibliographie/sitographie (1)" (5 décembre 2011). Ce billet présente, quant à lui, des études de cas. Il s'agit, comme pour la sélection précédente, d'une liste non exhaustive et subjective. Elle s'est construite au fil des lectures sur la question, principalement par le prisme des travaux de géographes ou abordant la question de la diaspora par ses spatialités et ses territorialités.

De nombreuses études de cas auraient pu être présentées dans cette bibliographie/sitographie. Néanmoins, on s'arrêtera principalement aux études de cas des intervenants de la Journée Géo'rizon : les Grecs (Michel Bruneau), les Indiens (Eric Leclerc), les Arméniens (Sarah Mekdjan) et les Chinois (Emmanuel Ma Mung), ainsi que le cas de la diaspora palestinienne, dans la mesure où ces 5 études de cas montrent bien les différents types de stratégies migratoires et territoriales qu'adoptent les différentes diasporas, ainsi que les enjeux identitaires dans les processus d'intégration/ségrégation dans les lieux d'installation. Les enjeux mémoriels, la symbolique des lieux, le recours aux différents espaces virtuels, etc. sont autant de points de réflexion qui sont éclairés par le prisme de ces études de cas. En fin de bibliographie/sitographie, d'autres études de cas sont également présentées, de manière plus partielle : les diasporas noires, la diaspora juive, la diaspora italienne, les diasporas caribéennes, les diasporas de l'ex-URSS et de l'Asie centrale, les diasporas tamoule et sri lankaises, etc.


Géographie des diasporas : bibliographie/sitographie (1)

La 11ème Journée Géo'rizon consacrée au(x) "Diaspora(s)" est l'occasion de proposer une bibliographie et une sitographie sur la géographie des diasporas. Cette liste est loin d'être exhaustive, tant les géographes sont productifs sur ces questions, mais aussi tant la question des diasporas implique de très nombreux thèmes de recherche et de réflexion : mobilités/migrations, identité/territoire, intégration/ségrégation, mondialisation... Comme toutes les bibliographies/sitographies proposées sur ce site, cette liste prétend seulement être une introduction à la question des diasporas.

Devant la diversité des cas et l'abondance de la bibliographie, n'ont été choisies que des sources en français : il s'agit aussi de proposer une bibliographie/sitographie qui donne à voir la manière de penser en français la notion de diaspora, ce qui soulève d'autres questions : "diaspora" est-il un intraduisible, ou tout du moins un terme qui ne comporte pas le même bagage épistémologique une fois traduit dans d'autres langues ? (voir le compte-rendu du café géographique avec Barbara Cassin, animé par Olivier Milhaud : "Dire le monde en plusieurs langues", 25 novembre 2008). C'est un questionnement à la fois pour la recherche d'une définition du terme "diaspora", mais aussi pour comprendre le vécu de ces populations : se perçoivent-elles comme diaspora ? Quel sens donnent-elles à ce vécu dans leur imaginaire spatial, leurs ancrages territoriaux et dans leurs pratiques spatiales ?

Pour établir cette bibliographie/sitographie, il a été fait plusieurs choix : tout d'abord, il a été choisi de ne prendre en compte que les travaux qui questionnent directement la notion de diaspora. De plus, il s'agissait de favoriser les travaux qui questionnent la dimension spatiale d'une part, et les travaux accessibles sur Internet (de manière non exclusive, notamment pour les ouvrages fondateurs de la réflexion sur la diaspora) d'autre part. Enfin, comme expliqué, on a choisi exclusivement des travaux principalement écrits (et pensés) en français. Les sources sont présentées par ordre chronologique croissant, afin de permettre aux lecteurs de découvrir comment ces travaux se sont enrichis les uns les autres. Le tout constitue une bibliographie/sitographie qui reste très partielle, et subjective. N'hésitez pas à signaler des travaux oubliés !

Cette bibliographie/sitographie sera présentée en 2 parties :
- Penser les diasporas en géographie : approche théorique (ce billet)
- Géographie des diasporas : des études de cas (le prochain billet)



dimanche 4 décembre 2011

Géo'rizon : Diaspora(s)

Les précédentes journées Géo'rizon avaient eu pour thème "L'Afrique de l'Est". Le 15 décembre 2011, les géographes de l'Université de Savoie se réuniront autour de la question des "Diaspora(s)". Cette 11ème journée, ouverte à tous, se déroulera à Chambéry (Présidence de l'Université de Savoie, rue Marcoz, amphithéâtre Deccotignies). 4 géographes interviendront sur ce sujet particulièrement fécond, qui pose autant la question de la mondialisation que celle du local, et interroge la symbolique des lieux, l'identité, ou encore les mobilités.



Programme de la journée

8h30-9h50 : "Des diasporas aux communautés transnationales : approches et concepts", Michel Bruneau (Directeur de recherche CNRS émérite, Université Bordeaux III).

10h10-11h30 : "Diaspora et espace mobile : explorations à partir du cas indien", Eric Leclerc (Maître de conférences, Université de Rouen).

Questions et échanges avec la salle.

13h45-15h05 : "De l'enclave au kaléidoscope urbain. Los Angeles au prisme de la diaspora arménienne", Sarah Mekdjian (Maître de conférences, Université Pierre Mendès-France Grenoble II).

15h25-16h50 : "Continuité et transformations de la diaspora chinoise", Emmanuel Ma Mung Kuang (Directeur de recherche CNRS, Université de Poitiers).

16-50-17h30 : Table-ronde autour des conférenciers : "Les diasporas, reflets d'une mondialisation migratoire".

Questions et échanges avec la salle.


Evolution de la diaspora indienne
Source : Eric Leclerc, "Diasporas et communautés transnationales",
carte publiée sur le site Géographie @ Rouen.


Toutes les informations : sur le site des Journées Géo'rizon (où sont disponibles les comptes-rendus des précédentes journées). Pour information, la 12ème édition des Journées Géo'rizon aura pour thème les "Métropoles d'Europe", et aura lieu le jeudi 19 avril 2012.

mercredi 22 septembre 2010

Conférence "Le rôle de la diaspora haïtienne dans la reconstruction du pays"


Le Centre d'études et de recherches internationales de Sciences Po Paris (CERI) organise une conférence-débat intitulée "Haïtiens du dedans, Haïtiens du dehors. Le rôle de la diaspora haïtienne dans la reconstruction du pays" le mercredi 29 septembre 2010 de 16h00 à 19h00 à Paris (salle de conférences de Sciences Po, 56 rue Jacob, 6ème arrondissement) avec pour intervenantes Stéphanie Melyon-Reinette (Université Antilles-Guyane), Maud Laethier (IRD), Anne Lescot (Réseau Culture Haïti) et Audrey Célestine (Sciences Po-CERI).


Annonce par les organisateurs :
"Le 12 janvier 2010, Haïti a été au centre de l'intérêt international suite à un tremblement de terre meurtrier. Pour des millions de personnes à travers le monde, Haïti était un centre d'intérêt à plusieurs égards et depuis plusieurs décennies. Un symbole de liberté pour ses voisins caribéens après la proclamation de l'indépendance de l'île en 1804, un symbole de création artistique, littéraire, culturelle pour les amoureux des arts et des belles lettres, un lieu vers lequel les yeux et les coeurs de toute une diaspora haïtienne, de sang et d'adoption, se tournent perpétuellement. A l'heure de la reconstruction, du projet global à repenser et mettre en oeuvre pour Haïti, lil s'agit de revenir sur les liens qui unissent les "Haïtiens du dedans" et les "Haïtiens du dehors". Comment envisager les relations entre ceux qui sont restés et ceux qui sont partis ? La diaspora haïtienne est-elle de nature spécifique ? Dans quelle mesure la dichotomie entre ceux du dedans et ceux du dehors fait-elle sens pour les principaux concernés ? Quelle relation établir au-delà des actions de solidarité dans l'urgence ?"


A lire sur Haïti,la catastrophe et la reconstruction :

Source de l'information :


mardi 13 octobre 2009

Soutenance de thèse : "De l'enclave au kaléidoscope urbaine : Les Angeles au prisme de l'immigration arménienne" (Sarah Mekdjian)


Sarah Mekdjian, doctorante en géographie, soutiendra sa thèse le vendredi 6 novembre 2009 à 14h00, à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense (RER A Nanterre-Université), batiment B, salle B015 "René Rémond"(voir un plan). Sa thèse, intitulée De l'enclave au kaléidoscope urbain. Los Angeles au prisme de l'immigration arménienne se propose d'analyser les territoires du quotidien de la diaspora arménienne dans la ville de Los Angeles, leurs trajectoires et leurs stratégies d'implantation, depuis leurs territoires d'implantation (et l'enclavement dans le quartier-territoire arménien) jusqu'aux stratégies résidentielles d'ascension sociale et d'intégration dans la vie urbaine de Los Angeles (et leur diffusion dans l'espace urbain en fonction de l'appartenance sociale).



Résumé de la thèse par son auteur :

La notion d'enclave est un des modèles dominants de la compréhension des modes d'installation des immigrés en ville aux États-Unis. Définie par une surface continue nettement délimitée, l'enclave serait la condition spatiale de la reproduction identitaire et de la constitution d'une conscience collective. Or, la multiplicité des espaces d'installation et de représentation des individus s'auto-déclarant arméniens dans l'agglomération de Los Angeles témoigne d'une nébuleuse, irréductible à un modèle centré. Le constat de cette multiplicité n'est pas suffisant ; s'y ajoutent des revendications de structures spatiales communautaires, matérialisées notamment par la création en 2000 du quartier de Little Armenia. Je propose de comprendre ce paradoxe entre une nébuleuse d'espaces et la revendication d'une centralité unique, à partir du modèle du kaléidoscope. Instrument d'optique, il est composé d'une diversité de petits objets, qui, mis en mouvement, composent des images à l'infini, non pas indistinctes, mais structurées géométriquement. Ainsi, les espaces multiples de représentations des Arméniens à Los Angeles sont structurés par des relations de pouvoir et notamment par des normes communautaires. Ces structures ne sont pas fixes, elles sont en mouvement tendues vers des horizons utopiques. A partir du modèle du kaléidoscope, je réexamine la notion de territoire, définie comme tentative de délimitation symbolique de l'espace par des lignes d'horizon.