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mardi 13 octobre 2009

Soutenance de thèse : "De l'enclave au kaléidoscope urbaine : Les Angeles au prisme de l'immigration arménienne" (Sarah Mekdjian)


Sarah Mekdjian, doctorante en géographie, soutiendra sa thèse le vendredi 6 novembre 2009 à 14h00, à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense (RER A Nanterre-Université), batiment B, salle B015 "René Rémond"(voir un plan). Sa thèse, intitulée De l'enclave au kaléidoscope urbain. Los Angeles au prisme de l'immigration arménienne se propose d'analyser les territoires du quotidien de la diaspora arménienne dans la ville de Los Angeles, leurs trajectoires et leurs stratégies d'implantation, depuis leurs territoires d'implantation (et l'enclavement dans le quartier-territoire arménien) jusqu'aux stratégies résidentielles d'ascension sociale et d'intégration dans la vie urbaine de Los Angeles (et leur diffusion dans l'espace urbain en fonction de l'appartenance sociale).



Résumé de la thèse par son auteur :

La notion d'enclave est un des modèles dominants de la compréhension des modes d'installation des immigrés en ville aux États-Unis. Définie par une surface continue nettement délimitée, l'enclave serait la condition spatiale de la reproduction identitaire et de la constitution d'une conscience collective. Or, la multiplicité des espaces d'installation et de représentation des individus s'auto-déclarant arméniens dans l'agglomération de Los Angeles témoigne d'une nébuleuse, irréductible à un modèle centré. Le constat de cette multiplicité n'est pas suffisant ; s'y ajoutent des revendications de structures spatiales communautaires, matérialisées notamment par la création en 2000 du quartier de Little Armenia. Je propose de comprendre ce paradoxe entre une nébuleuse d'espaces et la revendication d'une centralité unique, à partir du modèle du kaléidoscope. Instrument d'optique, il est composé d'une diversité de petits objets, qui, mis en mouvement, composent des images à l'infini, non pas indistinctes, mais structurées géométriquement. Ainsi, les espaces multiples de représentations des Arméniens à Los Angeles sont structurés par des relations de pouvoir et notamment par des normes communautaires. Ces structures ne sont pas fixes, elles sont en mouvement tendues vers des horizons utopiques. A partir du modèle du kaléidoscope, je réexamine la notion de territoire, définie comme tentative de délimitation symbolique de l'espace par des lignes d'horizon.


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