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Morgan GARO, Les Rroms. Une nation en devenir ?, Editions Syllepse, collection Histoire : enjeux et débats, Paris, 240 p.
Les Rroms (ou Roms) sont-ils cette nation sans Etats indésirable qui « pullule » dans des scouats improvisés au gré de leur itinérance ? Ou plutôt correspondent-ils à l’image romantique véhiculée dans des romans (tels que le bohémien énigmatique dans Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier ), image qui touche à la fois au mystique et à une liberté fantasmée ? Les mobilités - contraintes ou volontaires - de ce peuple sans Etat ne cessent d’interroger sa place sur le continent européen, son statut, ses territoires, sa (non)intégration. Ceux que l’on nomme négativement Tsiganes, Romanichels, Manouches... forment une minorité à part en Europe : peuple minoritaire tant dans une Europe de l’Ouest où ils sont assimilés à la criminalité et à une mobilité frauduleuse, que dans une Europe de l’Est où ils sont ancrés dans les territoires de la pauvreté, les Rroms subissent partout une ségrégation sociospatiale inscrite dans les paysages.
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