Dans la série des billets sur les 20 ans du début du siège de Sarajevo et de la guerre de Bosnie-Herzégovine, voici un article de la presse allemande, traduit et proposé par le Courrier international : "Vingt ans après, un rescapé des camp témoigne", qui revient sur l'expérience d'un ancien journaliste bosnien, rescapé du camp d'Omarska (voir des extraits de journaux télévisés en fin de billet), réfugié de guerre qui est revenu s'installer en Bosnie-Herzégovine en 1998 après un exil en Norvège, qui aujourd'hui est confronté dans son quotidien par la matérialité de la Ligne-Frontière Inter-Entités qui fragmente le nouvel Etat en deux entités politiques : la Republika Srpska et la Fédération croato-bosniaque.
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dimanche 29 avril 2012
Sarajevo, 20 ans après le siège (RFI)
Ce dimanche 29 avril 2012, le débat de l'émission Carrefour d'Europe (RFI) était consacré à "Sarajevo, 20 ans après le siège" avec pour invités le photographe Milomir Kovacevic, le directeur de la Maison des droits de l’homme de Sarajevo Srdjan Dizdarevic et Jean-Arnault Dérens (rédacteur en chef du Courrier des Balkans). Retrouvez l'émission, disponible à la (ré)écoute en ligne et au téléchargement.
Pioniri, site de Milomir Kovacevic. |
vendredi 27 avril 2012
"Comment repenser la ville pour qu’elle soit durable et moins vulnérable ?" (Michel Lussault)
Dans le cadre de l'assemblée générale annuelle de Villes au Carré (Centre de ressources interrégional des acteurs de la politique de la ville et du développement territorial) du 15 mars 2012 à Tours, le géographe Michel Lussault a abordé, dans sa conférence d'introduction, la question des vulnérabilités de la ville : voici l'enregistrement de son exposé : "Comment repenser la ville pour qu'elle soit durable et moins vulnérable ?" (source : "Assemblée générale de Villes au Carré, 15 mars 2012 à Tours", site Villes au carré, 20 mars 2012). Voir également la vidéo de son intervention sur "La vulnérabilité urbaine mondiale (Michel Lussault)" (billet du 3 août 2011).
samedi 21 avril 2012
"Sarajevo: A Street Under Siege" : la rue dans la ville assiégée de Sarajevo
Dans la série des billets sur les 20 ans du siège de Sarajevo, voici un documentaire réalisé par Patrice Barrat et Ademir Kenović qui s'intéresse à la rue dans la guerre, entre combats, bombardements, tirs de snipers, (im)mobilités pour les habitants "ordinaires". "Par rapport aux autres sciences sociales, le géographe a quelque chose de plus à dire sur la rue, dans la mesure où il la considère dans sa dimension spatiale, à différentes échelles. Cette approche s'appuie sur la prise en compte des usagers et des acteurs. En effet, par leurs pratiques et leurs représentations, ils définissent dans l'espace-temps de la rue ; ils la placent au coeur d'un réseau de relations qui la dépassent, de l'échelon du quartier à celui de la ville toute entière" (Antoine Fleury, 2004, "La rue : un objet géographique ?", Tracés, n°5, p. 33). S'intéresser à la rue dans la ville assiégée de Sarajevo participe de la compréhension de la ville en guerre par l'approche géographique. Comme se questionnait la géographe Aurélie Delage dans un article consacré à Beyrouth : "La rue : espace public, quel(s) public(s) ?" (Tracés, n°5, 2004, pp. 61-74).
Source : Sarajevo. A Street Under Siege. |
vendredi 20 avril 2012
"Née pendant la guerre, elle raconte son histoire 20 ans après le siège de Sarajevo" (UNHCR)
Suite de la série de billets reprenant des articles, vidéos et émissions sur les 20 ans du siège de Sarajevo, avec un témoignage publié sur le site du UNHCR (haut Commissariat pour les Réfugiés - agence des Nations Unies) le 18 avril 2012. Mené par Laura Padoan à Londres, cet entretien s'appuie sur le témoignage de Lejla, une jeune femme née au coeur de Sarajevo assiégée en 1992 suite au viol de sa mère - une Bosniaque - par un (para)militaire serbe. Son témoignage revient sur la question des viols comme arme de guerre, comme "outil" du nettoyage ethnique (voir le billet "Deux événements sur le viol comme arme de guerre" du 24 février 2012, qui présente des liens vers des sites incontournables sur la question du viol de guerre comme "outil" des modifications coercitives du peuplement).
Un témoignage, une histoire personnelle qui entre dans l'Histoire. Le siège de Sarajevo, et plus généralement la guerre en Bosnie-Herzégovine, ce sont également ces vécus personnels si bien retranscrits dans l'ouvrage de Svetlana Broz (la petite-fille de Tito - de son vrai nom Josip Broz, cardiologue, volontaire pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine) : De gens de bien au temps du mal. Témoignages sur le conflit bosniaque (1992-1995) (Lavauzelle, collection Histoire et Géopolitique, 2005, 435 p. : voir un compte-rendu de lecture de Xavier Guigue pour Irenees.net), un indispensable pour comprendre les quotidiennetés, les résistances, les solidarités, les (dés)espoirs des habitants "ordinaires" dans cette guerre.
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mardi 17 avril 2012
"Le musée du siège de Sarajevo" (Euronews)
Continuant la liste de billets consacrés aux reportages, articles et émissions sur les 20 ans du début du siège de Sarajevo et de la guerre en Bosnie-Herzégovine, voici une vidéo d'Euronews (voir également le billet "Sarajevo : 20 ans après le début du siège (Euronews)" du 6 avril 2012) qui présente l'exposition permanente sur le siège de Sarajevo au Musée de Sarajevo.
L'occasion de rappeler la poursuite du mémoricide (voir le billet "Les lieux de mémoire dans une ville en guerre : un enjeu de la pacification des territoires (Diploweb)" du 31 octobre 2011) par la fermeture de nombreux musées et institutions culturelles majeurs dans le devoir de mémoire : voir "Sarajevo ferme ses musées" sur le blog BHinfo.fr (9 janvier 2012).
lundi 16 avril 2012
Séance pédagogique : Sarajevo, vivre dans une ville en guerre
Dans la série des billets sur la commémoration du 20ème anniversaire de l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine, mais aussi des 20 ans du début de la guerre dans ce pays et du plus long siège de l'histoire moderne, celui de la ville de Sarajevo, voici une sélection de séances pédagogiques, proposées en lien avec le programme d'histoire-géographie en classes de première (question "De nouvelles conflictualités depuis la fin de la guerre froide" dans le cadre du programme d'histoire). Ce programme croise enseignement en histoire, en géographie et en géopolitique, dans la mesure où il s'agit d'interroger un conflit armé, un lieu et un acte terroriste.
Sarajevo, exemple emblématique pour l'étude d'un lieu des nouvelles conflictualités, est aussi l'occasion d'aborder, par la géographie, la question de l'habiter dans la guerre. La séance pédagogique qui est présentée ici fait partie de celles qui croisent l'aspect historique de la guerre de Bosnie-Herzégovine et l'approche géographique de la guerre dans une ville. On a repris, en fin de billet, des documents publiés en 2007 sur le site "Géographie de la ville en guerre" sur la page "Sarajevo : les évolutions d'une ville en guerre". Voir également la page "Sarajevo : de la ville multiculturelle à la ville divisée".
Sarajevo, exemple emblématique pour l'étude d'un lieu des nouvelles conflictualités, est aussi l'occasion d'aborder, par la géographie, la question de l'habiter dans la guerre. La séance pédagogique qui est présentée ici fait partie de celles qui croisent l'aspect historique de la guerre de Bosnie-Herzégovine et l'approche géographique de la guerre dans une ville. On a repris, en fin de billet, des documents publiés en 2007 sur le site "Géographie de la ville en guerre" sur la page "Sarajevo : les évolutions d'une ville en guerre". Voir également la page "Sarajevo : de la ville multiculturelle à la ville divisée".
"Bosnie : la réconciliation par la musique" (France info)
Toujours dans la série des billets présentant les articles et émissions autour des commémorations des 20 ans du début du siège de Sarajevo et de la guerre en Bosnie-Herzégovine, voici un second reportage de Sébastien Baer (voir le billet "Sarajevo, 20 ans jour pour jour après le début du siège de la ville (France info)" du 13 avril 2012) pour l'émission Cinq jours à la une de France info du 6 avril 2012.
Ce reportage interroge la pacification par la société civile, sa créativité et ses initiatives, avec l'exemple de la musique comme "outil" de la pacification et de la réconciliation. Si l'adage veut que "la musique adoucit les moeurs", elle est aussi un objet de différenciation communautaire. Le reportage de Sébastien Baer présente le choeur bosnien Pontanima qui a pour objectif de faire chanter à tous les choristes, quelque soit leur appartenance ethnique, les chants de différentes communautés.
Ce reportage interroge la pacification par la société civile, sa créativité et ses initiatives, avec l'exemple de la musique comme "outil" de la pacification et de la réconciliation. Si l'adage veut que "la musique adoucit les moeurs", elle est aussi un objet de différenciation communautaire. Le reportage de Sébastien Baer présente le choeur bosnien Pontanima qui a pour objectif de faire chanter à tous les choristes, quelque soit leur appartenance ethnique, les chants de différentes communautés.
Emission : "Le siège de Sarajevo (1992-1995)" (France Inter)
Voici une autre émission, dans le cadre de la série de billets sur les 20 ans du début du siège de Sarajevo et de la guerre en Bosnie-Herzégovine, proposée par France Inter dans le cadre de l'émission Cartier Libre du 4 avril 2012.
Cette courte chronique (3 minutes) a été diffusée dans le cadre du 6/7 de France Inter, et revient sur la quotidien des habitants de la ville de Sarajevo assiégée, à partir d'extraits d'émissions de radio et de lectures de textes.
samedi 14 avril 2012
Photographies : "20 ans après : La guerre en Bosnie-Herzégovine en photographies" (Time)
Suite des billets sur les 20 ans du début de la guerre de Bosnie-Herzégovine et du début du siège de Sarajevo (avril 1992) avec un reportage photographique revenant sur la guerre et ses quotidiennetés.
Le Time (l'un des principaux magazines d'information hebdomadaires étatsuniens) propose, sur son site Internet, un reportage photographique avec une sélection de 13 photographies prises pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine (1992-1995).
Massimo Calabresi (l'un des contributeurs du blog Battleland du Time, qui a couvert les guerres de Croatie, de Bosnie-Herzégovine et du Kosovo de 1995 à 1999 pour le Time) a demandé à chacun des photographes de commenter sa photographie et le contexte dans lequel elle a été prise. Ces photographies nous plongent dans les hauts-lieux de la violence, des massacres de masse, de l'enfermement dans des camps et des nettoyages ethniques.
Vidéo: "20ème anniversaire du début de la guerre en Bosnie" (France 24)
Dans la série des billets sur les 20 ans du début du siège de Sarajevo et de la guerre en Bosnie-Herzégovine, voici une autre vidéo sur la commémoration de cet "anniversaire", proposé sur le site de France 24. Ce reportage de Noémie Roche revient sur le concert donné devant la "Ligne rouge", composée de 11.541 chaises vides qui symbolisent les 11.541 victimes mortes pendant le siège de Sarajevo, toutes communautés confondues.
Sources :
Vidéo : Noémie Roche.
Texte : dépêche AFP.
Webreportage : "Sarajevo, 20 ans après" (France Info)
Toujours dans la continuité des reportages et articles parus à l'occasion des 20 ans du début du siège de Sarajevo, France Info consacre un webreportage à "Sarajevo, vingt ans après" en 2 parties.
La première est un dossier interactif sur "Les traces des lieux emblématiques du siège", une "visite virtuelle" commentée par Dzevad Osmanovic dans les hauts-lieux du siège de Sarajevo : le siège du journal Oslobodjenje (détruit le 20 juillet 1992), le quartier de Dobrinja ("village olympique" lors des JO de 1984 devenu un important quartier résidentiel dans la périphérie sud de la ville, qui se retrouve divisé par la Ligne-Frontière Inter-Entités), Sniper Alley (la célèbre avenue principale de la ville devenue presque impossible à traverser du fait des tirs des snipers), le Parlement et l'Holiday Inn qui se font face sur Sniper Alley, le pont de Vrbanja (où ont été abattus ceux qui ont été surnommés les "Roméo et Juliette de Sarajevo", la Bosniaque Admira Ismic et le Serbe Bosko Brkcic qui avaient décidé de fuit vers le Canada), la Bibliothèque nationale et universitaire de Bosnie-Herzégovine (bombardée puis incendiée les 25 et 26 août 1992), le marché de markale (devenu célèbre pour les deux massacres qui y eurent lieu : celui du 5 février 1994 et celui du 28 août 1995) et Bascarsija (la "vieille ville", qui regroupe à quelques centaines de mètres synagogue, cathédrale, mosquées et église orthodoxe, témoignant de la multiculturalité confessionnelle de la ville).
La seconde partie est un reportage audio avec les témoignages de Jovan Divjak (voir également le billets : "Les hauts-lieux de Sarajevo : quelques vidéos" du 1er septembre 2010) et de Srdan Dizdarevic. Le premier revient sur les évolutions de la population dans la ville de Sarajevo, la disparition de la multiculturalité et la fragmentation de la ville-capitale par la Ligne-Frontière Inter-Entités (voir la page "Sarajevo : de la ville multiculturelle à la ville divisée" sur le site Géographie de la ville en guerre), et le second sur l'efficacité du nettoyage ethnique par-delà les combats (par le non-retour des déplacés/réfugiés de guerre notamment) et la nécessité de l'européanisation de la Bosnie-Herzégovine.
La première est un dossier interactif sur "Les traces des lieux emblématiques du siège", une "visite virtuelle" commentée par Dzevad Osmanovic dans les hauts-lieux du siège de Sarajevo : le siège du journal Oslobodjenje (détruit le 20 juillet 1992), le quartier de Dobrinja ("village olympique" lors des JO de 1984 devenu un important quartier résidentiel dans la périphérie sud de la ville, qui se retrouve divisé par la Ligne-Frontière Inter-Entités), Sniper Alley (la célèbre avenue principale de la ville devenue presque impossible à traverser du fait des tirs des snipers), le Parlement et l'Holiday Inn qui se font face sur Sniper Alley, le pont de Vrbanja (où ont été abattus ceux qui ont été surnommés les "Roméo et Juliette de Sarajevo", la Bosniaque Admira Ismic et le Serbe Bosko Brkcic qui avaient décidé de fuit vers le Canada), la Bibliothèque nationale et universitaire de Bosnie-Herzégovine (bombardée puis incendiée les 25 et 26 août 1992), le marché de markale (devenu célèbre pour les deux massacres qui y eurent lieu : celui du 5 février 1994 et celui du 28 août 1995) et Bascarsija (la "vieille ville", qui regroupe à quelques centaines de mètres synagogue, cathédrale, mosquées et église orthodoxe, témoignant de la multiculturalité confessionnelle de la ville).
La seconde partie est un reportage audio avec les témoignages de Jovan Divjak (voir également le billets : "Les hauts-lieux de Sarajevo : quelques vidéos" du 1er septembre 2010) et de Srdan Dizdarevic. Le premier revient sur les évolutions de la population dans la ville de Sarajevo, la disparition de la multiculturalité et la fragmentation de la ville-capitale par la Ligne-Frontière Inter-Entités (voir la page "Sarajevo : de la ville multiculturelle à la ville divisée" sur le site Géographie de la ville en guerre), et le second sur l'efficacité du nettoyage ethnique par-delà les combats (par le non-retour des déplacés/réfugiés de guerre notamment) et la nécessité de l'européanisation de la Bosnie-Herzégovine.
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vendredi 13 avril 2012
Dossier : "Avril 1992 - avril 2012 : il y a vingt ans commençait le siège de Sarajevo" (Le Courrier des Balkans)
Pour les francophones, Le Courrier des Balkans est une exceptionnelle source d'informations sur les Balkans, avec la traduction de nombreux articles choisis de la presse balkanique et la production d'articles par les correspondants de l'équipe du Courrier des Balkans dans les différents pays de l'espace balkanique. Pour les 20 ans du début du siège de Sarajevo, Le Courrier des Balkans propose un dossier ouvert le 2 avril 2012, compilant des articles (20 articles à l'heure actuelle) sur le déroulement du siège de Sarajevo et sur les cérémonies de commémoration dans la ville. Si certains articles ne sont accessibles qu'aux seuls abonnés (il est possible de s'abonner pour 14 jours ou pour un an : voir les conditions de vente), une grande partie est accessible à tous, notamment de nombreux articles sur la vie dans la ville de Sarajevo assiégée. Voici les liens et les résumés des premiers articles proposés dans le dossier "Avril 1992 - avril 2012 : il y a vingt ans commençait le siège de Sarajevo".
"Sarajevo, 20 ans jour pour jour après le début du siège de la ville" (France info)
Un autre billet dans la continuité des billets sur les 20 ans du début du siège de Sarajevo, avec le podcast de l'émission Un monde d'infos du 6 avril 2012 sur France info. Un reportage de Sébastien Baer en direct de Sarajevo, autour des cérémonies de commémoration et de la "Ligne rouge" faite à partir des 11.541 chaises rouges qui symbolisent les victimes du siège de Sarajevo. Ce court reportage s'accompagne d'un dossier proposé par France info sur "La Bosnie, 20 ans après la guerre" avec d'autres reportages de Sébastien Baer.
Des chaises vides à la mémoire des victimes © Radio France - Sébastien Baer |
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jeudi 12 avril 2012
Le regard d'un géographe sur l'Iran : Bernard Hourcade
Après l'enregistrement d'Olivier Mongin "Condition humaine... condition urbaine ?", voici un nouvel extrait du cycle des "Lundis de l'université populaire" organisé par l'Université populaire du Havre, avec une intervention du géographe Bernard Hourcade (directeur de recherche émérite au CNRS à l'UMR "Mondes iranien et indien") sur "L'Iran : un pays de paradoxes".
Parmi les nombreuses publications de Bernard Hourcade, on ne peut que conseiller deux de ses ouvrages :
- L'Iran. Nouvelles identités d'une république, Belin, collection Asie plurielle, Paris, 2002, 223 p. (voir un compte-rendu de lecture de Marc Lohez pour Les Cafés géographiques ; une recension
- Géopolitique de l'Iran, Armand Colin, collection Perspectives géopolitiques, Paris, 2010, 280 p.
Ce podcast est aussi l'occasion de présenter les atlas en ligne du site IranCarto, une excellente source d'informations sur ce "pays de paradoxes".
mercredi 11 avril 2012
Vidéo : "Bosnie : à la recherche des disparus de la guerre"
Dans la continuité des billets sur les 20 ans du début de la guerre en Bosnie-Herzégovine, voici un reportage diffusé dans l'émission Arte Journal sur Arte le 5 avril 2012 sur la question des disparus de guerre : "au moins 8000 personnes sont toujours portées disparues". Le reportage s'accompagne d'un entretien avec Jean-Arnault Dérens (rédacteur en chef du Courrier des Balkans) intitulé "Bosnie : un pays qui survit" et un dossier "Bosnie : la mémoire en question" dans lequel on retrouve des articles et reportages publiés dans des émissions précédentes sur Arte, notamment sur notamment à l'occasion de la commémoration du 15ème "anniversaire" du massacre de Srebrenica et du 15ème anniversaire de la signature des Accords de Dayton qui mirent fin à la guerre en Bosnie-Herzégovine.
mardi 10 avril 2012
Séminaires : les relations internationales et les Balkans
Actuellement professeur invitée à l'Université Lille 1, Enika Abazi (professeur en science politique et soociologie des relations internationales à l'Université Européenne de Tirana) interviendra dans deux semaines la semaine prochaine sur le cas des Balkans vus par le prisme des relations internationales. Ces deux séminaires seront l'occasion d'interroger :
- "Le mythe de la balkanisation et les controverses de l'européanisation : le cas des Balkans"
- "Des théories de la guerre à la pratique internationale de la gestion des conflits ethniques : l’échec prévisible dans les Balkans"
"Le mythe de la balkanisation et les controverses de l'européanisation : le cas des Balkans"
Séminaire le lundi 16 avril 2012 de 9h30 à 12h30 organisé par le CLERSÉ (Centre Lillois d'Etudes et de Recherches Sociologiques et Economiques) à l'Université Lille 1 (bâtiment SH2, salle du conseil, 1er étage : voir un plan d'accès). L'intervention d'Enika Abazi sera discutée par Albert Doja (anthropologue, professeru, Clersé, Université Lille 1) et sera précédée de l'intervention d'Arsène Brice Mankou (doctorant en sociologie) sur les "Associations de migrantes camerounaises du Nord-Pas-de-Calais : espaces de construction identitaire ou lieux de sociabilité transnationale ?". Toutes les informations sur le site du Clersé.
"Des théories de la guerre à la pratique internationale de la gestion des conflits ethniques : l'échec prévisible dans les Balkans"
Séminaire le mardi 17 avril 2012 à 17h00 au CERAPS (Centre d'Etudes et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales de l'Université Lille 2, rue de Fontenoy, Lille, salle R348 : voir un plan d'accès). La discussion sera animée par Thomas Lindemann (CERAPS, Université d'Artois) et Loic Tregoures (doctorant, CERAPS). Toutes les informations sur le Blog de l'IRHIS (qui met en ligne, en plus des travaux de ce laboratoire, de nombreuses informations sur les publications, les colloques, les journées d'études... dans le domaine des relations internationales, tout particulièrement concernant les War studies).
Présentation d'Enika Abazi sur le Blog de l'IRHIS :
Enika Abazi a reçu un Doctorat ès Lettres en science politique et sociologie des relations internationales en 2005 à l’Université Bilkent d’Ankara (Turquie). Elle est Professeure de science politique et sociologie des relations internationales à l’Université Européenne de Tirana, titularisée par la Commission nationale de titularisation académique (Albanie) et qualifiée par le Conseil national des universités (France). Elle a exercé des fonctions d’enseignant-chercheur en Turquie, au Danemark et en Albanie, au sein de départements de Science Politique et Relations Internationales, ainsi qu’auprès d’établissements de recherche sur les conflits inter/intra-États et les processus de paix. Elle bénéficie d’une importante expérience internationale, tant dans le domaine des idées et des traditions académiques sur les questions de guerre, de paix et de sécurité internationale, que dans la contribution aux réseaux scientifiques internationaux spécialisés, dont COPRI au Danemark, DECAF en Suisse, ELIAMEP en Grèce, TASAM et SETA en Turquie, ou WIIS aux États-Unis.
Ses travaux portent sur la causalité des conflits inter/intra-États dans une perspective théorique et comparée, à partir de l’exemple de la guerre de Kosovo. Elle utilise l’influence du passé sur le présent pour explorer le rôle des interventions et des politiques internationales sur les dynamiques du conflit, ainsi que le rôle catalytique des élites politiques et des idéologies dans la mobilisation des conflits, sans négliger le contexte normatif qui sert à résoudre les conflits dans le cadre de l’ordre international prévalu par la vertu de souveraineté. Elle utilise un cadre théorique et analytique similaire dans l’approche des dynamiques de l’intégration Européenne et des perspectives de l’intégration des pays des Balkans dans l’Union Européenne, considérant que la coopération est l’autre face de la médaille du conflit. Ses intérêts de recherche se sont aussi développés dans une série de cours enseignés en anglais, en français ou en albanais sur les conflits ethniques, l’histoire de la diplomatie, le droit international, les théories de relations internationales, les théories de l’intégration européenne. Elle a participé à plusieurs colloques et conférences internationales et a publié un grand nombre de chapitres d’ouvrages collectifs et d’articles dans des revues académiques à comité de lecture.
Quelques éléments bibliographiques complémentaires :
- Deskriptivizmi materialist historicist vs. qasjes kritike analitike në shkencat sociale shqiptare, Tranzicioni i munguar, Shkencat Sociale dhe shoqëria shqiptare në tranzicion, Tiranë Uet, Press, pranverë 2011.
- Albania and European Union, Rethinking EU Integration, Co-authored, AIIS press, Tiranë, 2008.
- Security Sector Reform in Albania, IFP Security Cluster, Iniciative for Peace Building, co-authored, AIIS & ELIAMEP, Tirana &Athens , June 2009.
- Cultural and archeological Turism and its role in the economic development of Durres, Economicus, nr 4, f. 145-155, 2009.
- Albania in Europe, Perspectives and Challenges, International Relations and Strategic Studies Journal,Eurasian File (Balkan Special), vol. 14, nr. 1: 229-252, July 2008.
- A New Power Play in the Balkans, Kosovo’s Independence, Insight Turkey, vol. 10, nr. 2, f. 67-80, 2008.
- Kosovo Independance: An Albanian Perspective, Policy Brief, nr. 11, 1-5, april 2008.
- Defence Reform of the Albanian Armed Forces, Democratization and Transformation, The case of Albania, Connections, vol. III, nr.3, f. 29-38, 2004.
- The Role of International Community in Conflict Situation, Which Way Forwards? The Case of the Kosovo/a Conflict, Balkanologie. vol, VIII (1): 9-31, June 2004.
- Kosovo/a Conflict and the Post-Cold War Order, Russia and Turkey Policies, Turkish Review of Balkan Studies, nr. 7, Istanbul, OBIV, f.217-236. 2002.
- Kosovo, War, Peace and Intervention in a Nutshell, Turkish Review of Balkan Studies, nr. 6, Istanbul,OBIV, 2001.
- Societal Security Dilemma and the Prospect for Cooperation and Conflict in the Balkans, The Case of Kosovo/a, In: Istvan Hulvely - Imre Levai (eds), Regional Politics and Economics of EU Enlargement. European Studies 8. Budapest: Institute for Political Science, Hungarian Academy of Sciences, 2004.
- Albania and Europe, Catching the train Europe (Questions of Politics and Identity), In: Albert Rakipi, ed. Debating Integration, Tirana: Albanian Institute of International Studies (2003), Reprint in Albanian Integrimi Europian i Shqiperise, AIIS, 2003.
- An Institutional Perspective on Security Issues: The Case of Albania, In: Jan Trapans & Philipp H. Fluri (eds), Defense and Security Sector Reform in South East Europe, Insights and Perspectives, Volume I: Albania, Bulgaria, Croatia; A Self-Assessment Study, Geneva, DECAF, 2003.
- The Potential of Remittances for Income Generating Activities Leading to Local Economic Development in Albania: The Case of Durres, ILO Publications (2007).
- Human Security in Albania with a Case Study on Energy Crisis and it Implications in Human Security, Early Warning Project, UNDP and AIIS, Tirana, 2004.
D'après son CV sur le site de l'Université Européenne de Tirana.
Voir également son CV sur le site du Balkan States Media Forum (colloque, 2-3 mai 2011, Bursa).
dimanche 8 avril 2012
Miss Sarajevo (U2 / Pavarotti)
Déjà connu pour l'un de leurs plus grands succès sur le massacre du Bogside à Derry/Londonderry lors du "Bloody Sunday" (dimanche 30 janvier 1972) : Sunday Bloody Sunday, le groupe U2 reprend la thématique de la ville en guerre dans sa chanson Miss Sarajevo interprétée avec Luciano Pavarotti. Si Sunday Bloody Sunday est une chanson sur en mémoire aux victimes, Miss Sarajevo aborde le quotidien dans une ville en guerre. Dans cette série de billets revenant sur le 20ème anniversaire du début du siège de Sarajevo, voici la vidéo de la chanson Miss Sarajevo, accompagnant un documentaire sur la vie dans la ville en guerre.
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vendredi 6 avril 2012
"Les villes dans la guerre" (Les Cafés géographiques)
6 avril 1992 : la Communauté européenne reconnaît l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine, et la guerre de Bosnie-Herzégovine commence. Après le reportage "Sarajevo : 20 ans après la guerre de Bosnie" proposé par Euronews et le documentaire "Les forces françaises dans la guerre de Bosnie" proposé par l'ECPAD, voici le compte-rendu du café géographique de Paris du 26 octobre 2010 sur "Les villes dans la guerre", avec Henry Jacolin, premier ambassadeur de France en Bosnie-Herzégovine, qui est arrivé en poste en pleine guerre, suite à la reconnaissance par la France de l'indépendance de ce pays. Ce café géographique a été l'occasion de discuter, autour du siège de Sarajevo, de la ville en guerre comme espace de combats, mais aussi comme espace de (sur)vie.
Les impacts de l'urbicide dans la ville de Sarajevo : "une haine monumentale" Réalisation : Bénédicte Tratnjek, d'après Xavier Bougarel, 1996, Bosnie : anatomie d'un conflit, La Découverte ; et Warchitecture, 1994, Urbicide Sarajevo, Association Architects Das-Sabir. Source : Henry Jacolin et Bénédicte Tratnjek, "Les villes dans la guerre", Les Cafés géographiques, rubrique Des cafés, 26 octobre 2010, compte-rendu par Sophie Latour et Bénédicte Tratnjek. |
Extrait du compte-rendu :
"La vie quotidienne durant le siège était dangereuse et tous les moyens ont été utilisés pour terroriser la population. Les canons tiraient des obus avec une précision remarquable. L’ambassade de France n’a pas été épargnée et a été visée en réaction à la décision du président Jacques Chirac en août 1995 de créer une « force de réaction rapide ». Les lieux de rencontre, comme les marchés, les commerces (plus particulièrement les boulangeries) ont été visés par des tirs de mortiers. Les massacres de Markale sont particulièrement frappants par la volonté assumée des belligérants de faire des victimes à une heure où de nombreux Sarajéviens se rendaient sur ce marché pour y acheter de quoi survivre : ils ont fait respectivement 68 morts en février 1994 et 37 morts en août 1995. Enfin, les snipers disposaient d’angles de tirs leur permettant d’avoir dans leur visée tous les ponts en enfilade. Cette terreur était amplifiée par le fait que les tirs pouvaient survenir à n’importe quel moment. Face à cette situation, les habitants ont appris à connaître et à gérer ces lieux du danger. Les angles de tirs étaient connus de tous au mètre près ; les carrefours étaient recouverts de bâches, on y empilait des conteneurs. La rue étant soumise à un danger permanent, les habitants utilisaient des trous entre les cours des immeubles pour circuler."
Source de l'article : Henry Jacolin et Bénédicte Tratnjek, 2010, "Les villes dans la guerre", Les Cafés géographiques, rubrique Des cafés, 26 octobre 2010, compte-rendu par Sophie Latour et Bénédicte Tratnjek.
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Sarajevo
Les forces françaises dans la guerre de Bosnie-Herzégovine (ECPAD)
6 avril 1992 : la Communauté européenne reconnaît l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine, et la guerre de Bosnie-Herzégovine commence. Après le reportage "Sarajevo : 20 ans après la guerre de Bosnie" proposé par Euronews, voici un documentaire proposé par l'Etablissement cinématographique et photographique des armées (ECPAD) qui revient sur les missions de l'armée française dans le conflit de Bosnie-Herzégovine.
On regrettera quelques raccourcis historiques dans l'introduction historique du documentaire (la Voïvodine et le Kosovo ne deviennent, par exemple, provinces autonomes qu'avec la Constitution yougoslaves de 1974) qui explique peu le déclenchement de la guerre de Bosnie-Herzégovine, mais rappelle que Sarajevo est un haut-lieu de l'Histoire du XXe siècle en Europe. L'intérêt du reportage se situe principalement dans les explications sur le rôle de la Forpronu, la multiplicité des missions (renseignement de terrain, interposition, dépollution, aide alimentaire...), les paradoxes de la présence des Casques bleus (qui devaient, par exemple, empêcher les Sarajéviens de quitter leur ville assiégée par la piste de l'aéroport, selon un accord qui autorisait la libre circulation sur l'aéroport devenue zone internationale mais interdisait la traversée de la piste par la population... puis sur la transformation de la mission en 1995 avec la création de la Force de réaction rapide. Ce documentaire est réalisé à partir de photographies et de vidéos montrant les militaires dans leur quotidien dans la Bosnie-Herzégovine en guerre.
Sarajevo : 20 ans après le début du siège (Euronews)
Le 6 avril 1992 est une date particulièrement symbolique pour la Bosnie-Herzégovine. 20 ans plus tard, ce 6 avril 2012 est à la fois le 20ème anniversaire de l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine, et la commémoration du début de la guerre. "Le conflit bosniaque a commencé le 6 avril 1992, jour de la reconnaissance par la Communauté européenne. Le 14 décembre 1995 ont été officiellement signés à Paris les accords de paix de Dayton, entérinant la partition de fait de ce pays en deux entités politiques séparées, la Fédération croato-musulmane et la République serbe" (Xavier Bougarel, 1996, Bosnie. Anatomie d'un conflit, La Découverte, collection Les dossiers de l'Etat du monde, Paris, p. 7). A Sarajevo, les commémorations sont nombreuses et diversifiées. L'occasion d'une série de billets revenant sur la guerre de Bosnie-Herzégovine.
Pour commencer cette série, voici un court reportage proposé par Euronews sur les 20 ans du siège de Sarajevo. Le reportage se penche sur la vie à Sarajevo 20 ans après le début de la guerre, notamment avec des entretiens avec :
- Elma Hasimbegovic (une responsable du Musée d'histoire de Bosnie-Herzégovine),
- Mustafa Ceric (le grand Mufti de Bosnie-Herzégovine) interrogé sur les financements dans la reconstruction de la Bosnie-Herzégovine,
- le journaliste Esad Hecimovic qui revient sur la question de l'islam balkanique (lire notamment : Xavier Bougarel et Nathalie Clayer (dir.), 2001, Le nouvel islam balkanique. Les musulmans, acteurs du post-communisme (1990-2000), Maisonneuve et Larose, Paris, 509 p. ; "L'islam balkanique, un parcours historique", entretien avec Nathalie Clayer, par Eva Kochkan, Regard sur l'Est, 1er juillet 2003),
- le général Jovan Divjak (voir notamment le billet "Les hauts-lieux de Sarajevo : quelques vidéos" du 1er septembre 2010),
- Svetozar Pudaric (vice-président de la Fédération de Bosnie-Herzégovine) qui revient sur le devoir de mémoire dans le processus de réconciliation,
- Elma Dizdar, une enseignante, qui intervient sur la question de l'éducation et l'absence de l'histoire récente dans les programmes scolaires ("car il est impossible de parvenir à un consensus sur la façon de l'enseigner aux enfants").
- Elma Hasimbegovic (une responsable du Musée d'histoire de Bosnie-Herzégovine),
- Mustafa Ceric (le grand Mufti de Bosnie-Herzégovine) interrogé sur les financements dans la reconstruction de la Bosnie-Herzégovine,
- le journaliste Esad Hecimovic qui revient sur la question de l'islam balkanique (lire notamment : Xavier Bougarel et Nathalie Clayer (dir.), 2001, Le nouvel islam balkanique. Les musulmans, acteurs du post-communisme (1990-2000), Maisonneuve et Larose, Paris, 509 p. ; "L'islam balkanique, un parcours historique", entretien avec Nathalie Clayer, par Eva Kochkan, Regard sur l'Est, 1er juillet 2003),
- le général Jovan Divjak (voir notamment le billet "Les hauts-lieux de Sarajevo : quelques vidéos" du 1er septembre 2010),
- Svetozar Pudaric (vice-président de la Fédération de Bosnie-Herzégovine) qui revient sur le devoir de mémoire dans le processus de réconciliation,
- Elma Dizdar, une enseignante, qui intervient sur la question de l'éducation et l'absence de l'histoire récente dans les programmes scolaires ("car il est impossible de parvenir à un consensus sur la façon de l'enseigner aux enfants").
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