Le 6 avril 1992 est une date particulièrement symbolique pour la Bosnie-Herzégovine. 20 ans plus tard, ce 6 avril 2012 est à la fois le 20ème anniversaire de l'indépendance de la Bosnie-Herzégovine, et la commémoration du début de la guerre. "Le conflit bosniaque a commencé le 6 avril 1992, jour de la reconnaissance par la Communauté européenne. Le 14 décembre 1995 ont été officiellement signés à Paris les accords de paix de Dayton, entérinant la partition de fait de ce pays en deux entités politiques séparées, la Fédération croato-musulmane et la République serbe" (Xavier Bougarel, 1996, Bosnie. Anatomie d'un conflit, La Découverte, collection Les dossiers de l'Etat du monde, Paris, p. 7). A Sarajevo, les commémorations sont nombreuses et diversifiées. L'occasion d'une série de billets revenant sur la guerre de Bosnie-Herzégovine.
Pour commencer cette série, voici un court reportage proposé par Euronews sur les 20 ans du siège de Sarajevo. Le reportage se penche sur la vie à Sarajevo 20 ans après le début de la guerre, notamment avec des entretiens avec :
- Elma Hasimbegovic (une responsable du Musée d'histoire de Bosnie-Herzégovine),
- Mustafa Ceric (le grand Mufti de Bosnie-Herzégovine) interrogé sur les financements dans la reconstruction de la Bosnie-Herzégovine,
- le journaliste Esad Hecimovic qui revient sur la question de l'islam balkanique (lire notamment : Xavier Bougarel et Nathalie Clayer (dir.), 2001, Le nouvel islam balkanique. Les musulmans, acteurs du post-communisme (1990-2000), Maisonneuve et Larose, Paris, 509 p. ; "L'islam balkanique, un parcours historique", entretien avec Nathalie Clayer, par Eva Kochkan, Regard sur l'Est, 1er juillet 2003),
- le général Jovan Divjak (voir notamment le billet "Les hauts-lieux de Sarajevo : quelques vidéos" du 1er septembre 2010),
- Svetozar Pudaric (vice-président de la Fédération de Bosnie-Herzégovine) qui revient sur le devoir de mémoire dans le processus de réconciliation,
- Elma Dizdar, une enseignante, qui intervient sur la question de l'éducation et l'absence de l'histoire récente dans les programmes scolaires ("car il est impossible de parvenir à un consensus sur la façon de l'enseigner aux enfants").
- Elma Hasimbegovic (une responsable du Musée d'histoire de Bosnie-Herzégovine),
- Mustafa Ceric (le grand Mufti de Bosnie-Herzégovine) interrogé sur les financements dans la reconstruction de la Bosnie-Herzégovine,
- le journaliste Esad Hecimovic qui revient sur la question de l'islam balkanique (lire notamment : Xavier Bougarel et Nathalie Clayer (dir.), 2001, Le nouvel islam balkanique. Les musulmans, acteurs du post-communisme (1990-2000), Maisonneuve et Larose, Paris, 509 p. ; "L'islam balkanique, un parcours historique", entretien avec Nathalie Clayer, par Eva Kochkan, Regard sur l'Est, 1er juillet 2003),
- le général Jovan Divjak (voir notamment le billet "Les hauts-lieux de Sarajevo : quelques vidéos" du 1er septembre 2010),
- Svetozar Pudaric (vice-président de la Fédération de Bosnie-Herzégovine) qui revient sur le devoir de mémoire dans le processus de réconciliation,
- Elma Dizdar, une enseignante, qui intervient sur la question de l'éducation et l'absence de l'histoire récente dans les programmes scolaires ("car il est impossible de parvenir à un consensus sur la façon de l'enseigner aux enfants").
Présentation du reportage sur le site d'Euronews :
"Pendant des siècles, Bosniaques, Croates et Serbes vécurent ensemble à Sarajevo. Mais il y a tout juste vingt ans, la Capitale a été assiégée faisant de cette ville un symbole tragique des guerres qui ont suivi l'éclatement de la Yougoslavie. Reporter vous emmène cette semaine dans le Sarajevo d'aujourd'hui, souvent appelé "Jérusalem de l'Europe", pour bien des raisons."
Source du reportage :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire