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vendredi 16 janvier 2009

"Les Balkans : une géopolitique de la violence"


Dans les jours qui viennent, paraîtra un livre (très attendu pour ce blog !) écrit par Michel Sivignon (professeur émérite de géographie de l'Université Paris 10, spécialiste de la Grèce et des Balkans), intitulé Les Balkans : une géopolitique de la violence (Editions Belin, collection Mappemonde). Le dernier ouvrage de géographie proposant une synthèse sur les Balkans date de 1994 (Georges Prévélakis, Les Balkans : culture et géopolitique, Nathan, collection Petite référence, 191 pages), et beaucoup de choses ont changé depuis !

Résumé par l'éditeur :
"Devant les dix années de violence extrême qui se sont déroulées dans les Balkans, l’opinion occidentale manque de repères. D’une part, elle souhaite vivement rester à l’écart d’événements dont elle comprend mal le déroulement et la logique, mais en même temps, elle constate que, dans le cadre de l’OTAN et de l’UE, des troupes venues des diverses armées européennes sont engagées durablement dans le conflit. Ensuite et de façon paradoxale, au moment où le scepticisme monte vis-à-vis de l’UE, tous les États des Balkans se pressent à sa porte. Enfin, et comme le montre l’actualité récente, cette histoire n’est pas finie et les braises couvent sous la cendre.L’auteur, après avoir analysé l’histoire récente – l’indépendance du Kosovo en 2008 et la guerre des Balkans (1991-1999) – retrace l’originalité historique des Balkans. Seule région de l’Europe où un empire extérieur, non européen, a disputé aux nations européennes une part du continent dans une période récente, c’est aussi la seule région où les Européens n’étaient pas maîtres chez eux mais dépendaient d’un centre extérieur, en l’occurrence Istanbul, capitale de l’Empire Ottoman.Cette histoire particulière en fait l’unique région d’Europe qui fut partiellement islamisée, après avoir été partagée entre un christianisme occidental et un christianisme oriental. L’auteur nous éclaire également sur les nations balkaniques elles-mêmes, pour qui la domination ottomane a été vécue comme illégitime et néfaste, la Turquie ayant coupé l’Europe balkanique des contacts avec l’Ouest alors que se développaient la Renaissance et les Lumières."

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