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mercredi 23 septembre 2009

Soutenance de thèse : Aux marges de la ville, les populations déplacées par la force : enjeux, acteurs et politiques


Le site Crévilles.org annonce la soutenance de thèse d'Agnès de Geoffroy le jeudi 24 septembre 2009 à l'Université Paris 8 (14h, bâtiment D, salle D 143), sous la direction de Marie-France Prévôt-Schapira sur la question des déplacés de force : Aux marges de la ville, les populations déplacées par la force : enjeux, acteurs et politiques. Etude comparée des cas de Bogota (Colombie) et de Khartoum (Soudan).



Résumé de thèse :

"Les personnes déplacées par la force, que l'on appelle aussi les personnes déplacées de l'intérieur (Internally Displaced Persons, IDPs) ont été définies par l'Organisation des Nations Unies en 1998 comme des personnes ayant "été forcées ou contraintes à fuir ou à quitter leur foyer ou leur lieu de résidence habituel, notamment en raison d'un conflit armé, de situations de violence généralisée, de violations des droits de l'homme ou de catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme ou pour en éviter les effets, et qui n'ont pas franchi les frontières internationalement reconnues d'un Etat".

L'intérêt porté à ces populations n'a cessé de croître depuis une vingtaine d'années et la communauté internationale s'est progressivement structurée pour apporter une réponse humanitaire à ce phénomène. La liberté d'intervention et d'action des acteurs de l'aide est cependant limitée par la souveraineté de l'Etat dans lequel se produit le déplacement, l'Etat restant théoriquement le premier et le dernier responsable sur son territoire.

Pour comprendre les enjeux qui émergent et qui se nouent autour de ces populations installées en ville, deux études de cas ont été choisies, Khartoum et Bogota. Les populations déplacées y sont nombreuses, et leurs arrivées anciennes et successives permettent d'étudier les processus d'intégration ou de non intégration à l'oeuvre dans le milieu urbain, les divers acteurs qui interviennent auprès des déplacés et les stratégies qu'ils adoptent."



Les travaux d'Agnès de Geofrroy montrent bien la pertinence de la question des déplacés dans la ville par temps de guerre, mais aussi dans le temps long de l'après-guerre (ou catastrophe), en confrontant les mobilités aux jeux des acteurs syntagmatiques de la ville (qu'ils soient officiels ou officieux). Concernant les villes de Khartoum et de Bogota, on retrouvera donc deux de ses textes :


A ce propos, on retrouvera également les travaux d'une autre doctorante en géographie, Jeanne Vivet, sur le lien entre migrations forcées et citadinisation à Maputo et Luanda (voir ici un article sur Maputo).


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