Le paysage libanais est contrasté et extrêmement varié. Sur des distances minimes (sur 210 km de long et 90 km de large maximum), on assiste au voisinage de la mer et de la haute montagne : par exemple, le sommet Qornet al-Saouda (3 083 m) n'est qu'à 30 km, à vol d'oiseau, de la côte. Autre exemple : la proximité du désert et des cimes enneigées pendant l'hiver (l'Anti-Liban et le sommet Hermon – 2 814 m – dominent de près le désert syrien qui débute non loin de Damas et à 100 km seulement du littoral méditerranéen). De même, on trouve la présence de montagnes dépassant 3 000 m, et tout près vers le sud le fossé le plus profond du monde (fossé de la mer Morte, 393 m en dessous du niveau des océans). Les contrastes et les nuances climatiques sont éloquents quand on va de la Méditerranée vers l'intérieur, ce qui provoque la dégradation du réseau hydrographique et la disparition progressive de la végétation.
Cette région a attiré l'homme depuis les temps les plus reculés de la Préhistoire. Les plaines intérieures et surtout la Bekaa avaient constitué les premiers foyers préhistoriques. Ensuite, l'occupation humaine s'est étendue en direction du Mont-Liban et de la côte. La fin de la dernière période pluviale (depuis 10 000 ans) a été marquée par l'arrivée de vagues humaines venues des déserts avoisinants, dont le climat avait radicalement changé et viré vers l'aride. Les populations se sont déplacées vers les régions les plus clémentes de l'Irak, de la Syrie et de la côte libanaise. Les civilisations se succédèrent sur le sol libanais. Les populations de cet Orient ont pu installer leur demeure, se sédentariser, et inventer la charrue, sélectionner les graines, domestiquer les animaux, découvrir la roue, les métaux et l'alphabet.
Source : http://www.geocities.com/abdnr98/climfr.html
Cette région est véritablement le berceau de la civilisation, et surtout la terre des religions monothéistes. Ses villes sont parmi les plus anciennes de l'Histoire. Elle a constitué de tout temps un pôle d'attraction et continue à subir les effets de son emplacement à la charnière des 3 continents. Mais cette situation géographique a été exploitée très tôt par les Phéniciens et le Liban reste toujours la "porte de l'Orient", d'où les conséquences bénéfiques sur son économie et sa culture qui ont su traverser des moments difficiles au cours des siècles.
Il existe peu de pays dans le monde où l'histoire est autant le fruit des particularités de la géographie. Le Liban est riche en contradictions physiques. Sa situation au milieu de la façade orientale de la Méditerranée, en plein centre du monde ancien et à la charnière des 3 continents, son étendue minime, son relief montagneux et contrasté, son climat varié et humide, la mosaïque de sa population, son rôle économique et culturel très avancé à travers les siècles, tous ces éléments ont fait du Liban la porte entre la Méditerranée et l'Orient, et ont contribué à édifier une histoire glorieuse, mais pleine de crises et de changements. Ce petit pays a été investi à plusieurs reprises par des envahisseurs venus de près ou de loin. Sa population a toujours subi un sort des plus durs, et ses villes ont été maintes fois détruites et rasées (ex : défense de Tyr, incendie de Sidon, destructions répétées de Berytus et de Tripolis…), mais le Liban a toujours su reconstruire en un pays plus prospère.
- l'expansion urbaine de l'agglomération beyrouthine qui concentre une part de plus en plus importante de la population, sans pour autant toujours gérer son intégration,
- les tensions aux frontières du Liban avec la Syrie et Israël, 2 Etats qui cherchent à s'imposer comme puissance régionale dominant le Proche-Orient, mais aussi à acquérir les ressources stratégiques du Liban, et notamment ses ressources hydriques,
- la reconstruction du pays suite aux guerres civile et étrangères de 1975 à 1990, et la guerre de l'été 2006 menée par Israël.
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