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samedi 15 mars 2014

Journée d'études : "Littérature et politiques de la mémoire dans les Balkans post-yougoslaves" (18 mars 2014, Toulouse)

Dans le cadre du séminaire "Mémoires dominées et créations critiques dans les sociétés post-traumatiques" (MémoiCris), Galia Valtchinova organise une journée d'études, le mardi 18 mars 2014 à Toulouse (9h00-17h00, salle D155, Maison de la Recherche) intitulée Littérature et politiques de la mémoire dans les Balkans post-yougoslaves. Approches anthropologiques d'auteurs et d'oeuvres, entre histoire et mémoire. Cette journée est l'occasion d'interroger les liens entre littérature et engagement politique, littérature et représentations de discours politiques, littérature et mémoire politique... dans le cas des territoires post-yougoslaves (notamment autour des oeuvres d'Ivo Andrić, Ismaïl Kadaré, Emir Kusturica...)

dimanche 9 mars 2014

Café géo "Les déplacés de guerre dans la ville au Mozambique" (18 mars 2014, Montpellier)


Les Cafés géographiques de Montpellier invitent la géographe Jeanne Vivet (maître de conférences en géographie à l'Université Bordeaux III) le mardi 18 mars 2014 pour un débat sur « Les déplacés de guerre dans la ville au Mozambique » (au café Riche, place de la Comédie, Montpellier, entrée libre, salle à l’étage : voir toutes les informations et un plan d'accès sur le site des Cafés géographiques).

Jeanne Vivet est l'auteur d'une thèse de doctorat en géographie intitulée Déplacements forcés et citadinité. Les deslocados de guerre à Maputo (Mozambique) (Université Paris X, 2010 : voir la présentation de la thèse par Jeanne Vivet pour la revue Carnets de géographes). Sa thèse a été éditée sous le titre Déplacés de guerre dans la ville. La citadinisation des deslocados à Maputo (Mozambique) (Jeanne Vivet, éditions Karthala, 2012 : voir la recension de Catherine Fournet-Guérin pour la revue L'espace politique).

L'un des apports de ses travaux est d'avoir questionné les déplacés de guerre « invisibles », c'est-à-dire ceux qui ne sont pas pris en charge dans des camps de migrants de guerre et s'installent dans des espaces de vie « ordinaires » au sein du tissu urbain (voir également le billet du 8 février 2010).

Elle est également l'auteur de nombreux articles dont :
Voir l'ensemble de ses publications. Voir également : Karine Ginisty et Serge Weber, 2013, « Paroles d’invisibles : regards sur le droit à la ville à Maputo », EchoGéo, entretien autour de l'ouvrage de Jeanne Vivet, n°18.


samedi 8 mars 2014

Bangui, terreur en Centrafrique : géographie d’un conflit en bande dessinée

Proposée en ligne gratuitement par La Revue dessinée, la bande dessinée Bangui, terreur en Centrafrique de Didier Kassaï offre un témoignage dessiné sur le quotidien dans la capitale centrafricaine entre le 5 décembre 2013 et le 4 janvier 2014. En 19 planches (découpées en 4 épisodes), Didier Kassaï se représente dans ses espaces de (sur)vie, évoque la situation de sa famille (et la particularité de la mixité de son couple, lui étant chrétien et sa femme, Sada, musulmane), entraîne le lecteur dans les territoires du quotidien depuis l'espace domestique comme espace-refuge (mais non pas comme espace à l'abri de toutes les menaces) et la rue comme territoire du danger, dessine les (im)mobilités "ordinaires" du quotidien dans le contexte extraordinaire de la guerre et les territoires de l'exil des déplacés de guerre, les difficultés pour accéder aux guichets de la banque et de fait à son argent, les relations de voisinage telles qu'elles peuvent dépasser les divisions interethniques, le "nettoyage ethnique" en cours, la géographie de la terreur telle qu'elle s'installe dans les territoires du quotidien...




Didier Kassaï, 2014, Bangui, terreur en Centrafrique,
extrait de la planche 13, épisode 3.
Cité dans Bénédicte Tratnjek, 2014, "Bangui, terreur en Centrafrique : géographie d'un conflit en bande dessinée (La Revue dessinée)", carnet de recherche Sciences Dessinées, 8 mars 2014.


"La Revue dessinée (magazine trimestriel qui propose des reportages, des documentaires et des chroniques en bande dessinée) propose à ses lecteurs de découvrir sur son site Internet le témoignage dessiné de Didier Kassaï (illustrateur, caricaturiste, auteur de BD et aquarelliste centrafricain) sur la guerre qui se déroule en Centrafrique, et plus particulièrement à Bangui, la capitale, où il réside. Sur le site de La Revue dessinée, la bande dessinée est accompagnée d’un dossier présentant quelques enjeux de la République centrafricaine. En 4 épisodes, la bande dessinée propose ainsi une géographie subjective sur la guerre en République centrafricaine. En suivant le parcours de Didier Kassaï et de ses proches, le lecteur se confronte donc à un témoignage sur l’habiter dans une ville en guerre. “Pour éclairer le vécu des Centrafricains, voici le témoignage d’un auteur de bande dessinée, habitant de Bangui. Didier Kassai est chrétien, mais cela ne faisait pas de différence jusqu’à maintenant. Sa femme est musulmane, mais là aussi, cela ne changeait pas le quotidien de cette famille sans histoire. Leur environnement a basculé l’été dernier, avec les premiers massacres à coloration confessionnelle. Coloration, car les motivations profondes de cette nouvelle guerre pour le pouvoir ne semble guère reposer sur de vrais antagonismes religieux. Il est plutôt question d’appétits politiques, économiques et sociaux” (présentation par La Revue dessinée)." Lire la suite -->