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mardi 29 janvier 2013

Géographie de la violence au Kenya

Ce mercreci 30 janvier 2013, dans le cadre des mercredis de la géographie, le département de géographie, aménagement et environnement de l'Université Toulouse Le Mirail accueille le géographe Bernard Charlery de la Masselière pour une conférence sur les "Violences au Kenya : enjeu territorial, enjeu électoral". La conférence aura lieu de 14h00 à 16h00, au département de géographie (salle 237, bloc 18, Université Toulouse Le Mirail).



L'occasion de proposer la vidéo d'une autre conférence de Bernard Charlery de la Masselière interrogé par Franck Vidal, mise en ligne sur le site de Canal-U, datant du 4 avril 2008, revenant sur la réélection contestée du président Kibaki en janvier 2008. Par la géographie électorale, Bernard Charlery de la Masselière revient sur la mise en valeur du territoire et le partage de l'espace hérité de la colonisation, sur les processus d'inégalités (entre les hautes terres agricoles dans lesquelles les grandes cultures ont fait la richesse du Kenya et le reste du Kenya), et sur la géographie des conflits au Kenya.


Kenya, conflits et territoires


Présentation de l'émission sur le site de Canal-U :
"En janvier 2008, après la réélection contestée du président Kibaki de violents affrontements secouent Nairobi, la capitale du Kenya. Si les médias ont bien souvent résumé ces violences à des oppositions interethniques, le point de vue du géographe, spécialiste de l’Afrique de l’Est replace le conflit dans un contexte beaucoup plus large : c’est à travers la géographie du Kenya - terre de contraste et de diversité, mais aussi à travers tous les processus de définition des territoires mis en place par la colonisation anglaise et enfin, à travers les phénomènes de mondialisation économique qu’il est nécessaire d’analyser les événements actuels au Kenya."



Source de la vidéo :
Bernard Charlery de la Masselière et Franck Vidal, 2008, "Kenya, conflits et territoires", Can-U, conférence du 4 avril 2008, Université Toulouse Le Mirail.


Quelques ressources bibliographiques :



lundi 28 janvier 2013

Penser les frontières africaines aujourd'hui (BRIT Mobile Borders / Michel Foucher)

Les XIe Rencontres du réseau BRIT (Borders Region in Transition) organisées à Genève et Grenoble les 6-9 septembre 2011 autour de la question des "Frontières mobiles" (voir le programme) posaient une question originale : celles des mobilités de la frontière, pas seulement dans le temps, mais aussi dans son inscription spatiale à un moment donné (voir le billet "Frontières mobiles : quelques réflexions après le colloque" du 16 septembre 2011). Les séances plénières ont été filmées, et sont mises à disposition sur le site de l'Université de Genève. Voici celle du géographe Michel Foucher : "Penser les frontières africaines aujourd'hui" (source de la vidéo : site de l'Université de Genève).


Penser les frontières africaines aujourd'hui
(Michel Foucher, BRIT XI, 2011)

BRIT / Penser les frontières africaines aujourd’hui/
Contemporary views on African borders
00:00:21 / 00:33:28
 Pause
207vues

























dimanche 27 janvier 2013

Lieux de mémoire en Europe, lieux de mémoire de l'Europe (Cafés géo)

Le prochain café géographique de Paris portera sur les "Lieux de mémoire en Europe, lieux de mémoire de l'Europe". Pour croiser les regards de l'historien et du géographe, les Cafés géographiques ont invité l'historien Thomas Serrier (notamment co-auteur de la Documentation photographique n°8087 : "Lieux de mémoire européens" avec Etienne François, 2012, préfacée par Pierre Nora) et le géographe Olivier Lazzarotti (notamment auteur de l'ouvrage Des lieux pour mémoire. Monuments, patrimoines et mémoires-Monde, Armand Colin, collection Le temps des idées, 2012). Ce café géo aura lieu le mardi 29 janvier 2013 à partir de 19h30 au Café de Flore (172 boulevard Saint-Germain, 6ème arrondissement, Paris).



Présentation pour le site des Cafés géographiques :
"Les "lieux de mémoire" évoquent sans conteste les travaux dirigés par Pierre Nora sur l’identité et la construction de la nation française. Les approches historiques et géographiques de la mémoire permettent de différencier différents types de productions mémorielles : à partir de la notion de "lieux de mémoire", il devient possible de réinterroger la manière dont l’espace habité géographique est mémorable. Ce qui fait mémoire a des réalités spatiales que ce café géo propose d’explorer, autour de Thomas Serrier (notamment co-auteur de la Documentation photographique : "Lieux de mémoire européens") et d’Olivier Lazzarotti (notamment auteur de l’ouvrage Des lieux pour mémoire. Monuments, patrimoines et mémoires-Monde). Du très culturel South Bank londonien aux champs de bataille de l’histoire européenne, des lieux de l’opéra aux monuments aux morts, dans quels lieux s’incarne la mémoire ?"


Autour de ce café géographique : les ouvrages :

Olivier Lazzarotti, 2012, Des lieux pour mémoires. Monuments, patrimoines et mémoires-Monde, Armand Colin, collection Le temps des idées, Paris, 216 p.


"I, II, III… Lascaux. Lascaux, grotte ornée des premiers millénaires ; Lascaux, grotte fréquentée des années 1950 ; Lascaux des années 1980, reproduite pour être visitée ; Lascaux coquille déplacée des années 2010 et, génie sans fin, Lascaux IV, trou à creuser pour le décorer en grotte, à quelques mètres du premier sanctuaire. Lascaux, donc, fil conducteur d’une réflexion qui analyse, de Noyon la fière à Québec la Romantique, de Victor Hugo à Frederick Law Olmsted, les manières, différentes bien que souvent confondues, d’inscrire la mémoire dans les lieux. Des monuments aux patrimoines : géo–graphies. 

Dès lors, ne nous y trompons pas. Comme dans les années 1830, comme dans les années 1960, en ce début des années 2010, avec hier, c’est encore demain qui est en jeu. Du très culturel South Bank londonien aux vertigineuses cimes de Dubaï, le Monde se construit maintenant au métronome des « mémoires-Monde ». Participant à la singularisation des lieux, elles réfléchissent aussi un modèle d’enrichissement et sa norme politique. Et soudain, peut-être renforcé par l’aggravation des difficultés économiques, le doute : construire ainsi son futur, n’est-ce pas, du coup, priver le Monde de ses avenirs ?"

--> Voir également :
- Olivier Lazzarotti, 2011, Patrimoine et tourisme. Histoires, lieux, acteurs, enjeux, Belin, collection Belin Sup / Tourisme, Paris, 304 p.
- Olivier Lazzarotti, 2006, Habiter. La condition géographique, Belin, collection Mappemonde, Paris, 288 p.


Etienne François et Thomas Serrier, 2012, "Lieux de mémoire européens", Documentation photographique, n°8087, La Documentation française, Paris, 64 p.


"Existe-t-il une mémoire européenne ? Dans quels lieux s’incarne-t-elle ? Autour de quels éléments se structure-t-elle ? À la suite de Pierre Nora, qui en signe l’avant-propos, ce dossier tente de dresser un tableau équilibré des mémoires européennes, entre souvenirs des ténèbres et héritages heureux, tout en montrant que l’Europe ne peut être pensée sans sa relation au monde."

--> Voir également :
Pierre Nora (dir.), 1984-1992, Les lieux de Mémoire, 4 tomes.


Pierre Nora présentant l'ouvrage Les lieux de mémoire dans l'émission
Apostrophes présentée par Bernard Pivot, 7 décembre 1984.
Source : Jalons pour l'histoire du temps présent, site pédagogique de l'INA.



Sélection de ressources en ligne réalisée pour la page facebook des Cafés géographiques (voir la page consacrée à ce café géo) :


La carte-discours (2). Quelques ressources radiophoniques

Dans un ancien billet, "La carte-discours. Quelques éléments de réflexion" (13 septembre 2009), on avait proposé quelques éléments sur l'utilisation et la manipulation du langage cartographique. Contrairement à ce que l'objet-carte peut paraître (tout particulièrement parce qu'il est véhiculé, par les manuels scolaires ou la presse, comme disant la "vérité"), la carte n'est pas neutre, même quand l'objectif du cartographe et/ou de son commanditaire est de tendre à l'objectivité. S'il existe des cas évidents de manipulation de la carte et de disputes territoriales autour des tracés sur les cartes (notamment les tracés frontaliers, comme les récentes tensions autour des îles Senkaku/Diaoyu le prouvent), celle-ci reste toujours une représentation de l'espace. Le précédent billet pointait quelques éléments de réflexion : la carte comme témoignage d'une interprétation des logiques spatiales (la carte-discours), pour laquelle le choix des figurés et des couleurs n'est pas "innocent", qui est une représentation de l'espace qui est mise en scène par son auteur et/ou commanditaire, mais aussi reçue, réinterprétée par ceux à qui elle est destinée. La cartographie est donc un langage. Dans ce billet, on avait présenté une sélection de ressources sitographiques, que l'on se propose ici de poursuivre autour d'émissions de radio récentes (choisies parmi les émissions disponibles à la (ré)écoute) consacrées à la question de la cartographie. Comme habituellement, cette liste ne prétend pas à l'exhaustivité !

Au "programme" :
- Un Monde en cartes (1/4) : L'Ethos du cartographe.
- Un Monde en cartes (2/4) : Histoire de la cartographie.
- Un Monde en cartes (3/4) : La cartographie électorale.
- Un Monde en cartes (4/4) : Art, espace et cartes.
- La cartographie dans tous ses états.
- Dessiner le monde (1/4) : De l'instabilité de la carte.
- Dessiner le monde (2/4) : L'art de la carte.
- Dessiner le monde (3/4) : Cartes en colère.
- Dessiner le monde (4/4) : Les cartes 2.0.
- Le dessous des cartes numériques.
- Cartes et cartographes à l'époque moderne.
- La cartographie dans les têtes : XIXe-XXIe siècles.
- La bataille des cartes.
- Lectures de la mondialisation.

A (re)découvrir sur ce blog :
-  La vidéo : "Toutes les cartes du monde sont-elles fausses ?" (Ce soir ou jamais)

- "Nouveaux regards cartographiques sur la mondialisation : retour sur une journée d'étude"
- "La carte-discours. Quelques éléments de réflexion"
Et tous les billets marqués "Cartes/Atlas".



mercredi 23 janvier 2013

"Quel(s) avenir(s) pour les villes dans le monde au XXIe siècle ?"

La saison des cours publics de l'Université Rennes 2 propose, pour la saison 2012-2013, un cycle de conférence consacré à "La Ville Demain. Villes et défis urbains dans le monde au XXIe siècle" jusqu'au 8 avril 2013 (voir le programme). Pour la séance inaugurale de ce cycle du 1er octobre 2012, l'IAUR (Institut d'aménagement et d'urbanisme de Rennes) a invité le philosophe de l'urbain Thierry Paquot qui revient sur cette "urbanisation (qui) ne crée pas nécessairement des villes au sens où nous, Européens, nous l'entendons habituellement".

Après un cadrage théorique sur les quatre grandes questions que posent la ville et l'urbanisation :
  • sur la question sociale et "l'apparition de classes sociales qui n'existaient pas auparavant, avec quelque chose qui n'existait pas non plus qu'on appelle la vie quotidienne, rythmée par du travail salarié, par des loisirs, par du temps de repos, etc.", notion nouvelle et urbaine,
  • sur la question urbaine qui est "celle de la localisation d'une population un peu flottante qui quitte les campagnes et qui doit s'installer pour justement épouser la question sociale" qui pose des questions de migrations, de transports, de ségrégations, etc.,
  • sur la question communicationnelle notamment autour de l'invention de la science des villes en revenant à la définition de l'urbanisme proposé par Idenfonso Cerda, redécouvert par Françoise Choay,
  • et sur la question environnementale et du développement durable confronté au réchauffement climatique et aux usages énergétiques, qui "confirme que nous sommes tous sur la même terre, qu'il n'y a plus de possibilité de s'isoler des catastrophes naturelles ou des catastrophes naturellement dominées par les êtres humains")
Thierry Paquot propose ensuite de distinguer cinq formes d'urbanisation planétaire (qui donnent lieu également à des hybridités par des mixités entre ces formes) qui "vont perdurer dans les dix/vingt/trente/quarante ans à venir" :
  • le bidonville ("la première forme quantitative, du moins démographique, d'urbanisation planétaire" qui "naît déjà au XIXe siècle" par taudification et surdensification de certaines parties de villes et rappelle le poids de la question sociale et la priorité de la question de la propriété du sol),
  • les mégapoles (qui posent "la question de la taille, la question démographique (qui) est une question taboue"),
  • les villes globales (que Saskia Sassen "définit comme une ville qui est dénationalisée", "qui n'est plus au diapason avec le pays où elle se trouve", qui est planétaire, qui "assure la globalisation économique à l'échelle mondiale"),
  • les enclaves sécurisées (les "villes avec une porte", qui est "le produit immobilier le plus commercialisé au monde", formes dans lesquelles "les murs sont à l'intérieur de la ville", "et surtout dans les têtes", "formes de ségrégation beaucoup plus fortes, puissantes, parce que considérées comme légitimes et comme évidentes"),
  • les petites et moyennes villes (dont il rappelle l'importance de ne "pas les sous-estimer ni les oublier, parce qu'elles jouent un rôle démographique important" mais qui se construisent "plus comme des petites villes-dortoirs : on y vit plutôt bien, mais on va travailler ailleurs, mais on va étudier ailleurs, mais on va correspondre ailleurs, mais on revient quand même dans cette petite ville"),
  • et l'urbain diffus, dernière catégorie, qui n'est pas une forme d'urbanisation, mais qui "est quelque chose qui vient envelopper ces cinq formes", qui "montre que l'on sort de la ville", ce que Thierry Paquot appelle "l'après-ville".


Quel(s) avenir(s) pour les villes
dans le monde au XXIe siècle ?



Présentation de la conférence :
"L’urbanisation, dorénavant planétaire, s’effectue selon diverses modalités, parfois avec des villes et souvent sans villes et même contre elles ! Après avoir rapidement décrit les cinq principales formes de l’urbanisation, Thierry Paquot examinera les tendances à l’œuvre ici ou là pour mieux circonscrire et évaluer leur(s) devenir(s). Il s’agit non seulement de saisir les ressorts de ces formes urbaines en cours de reconfiguration que d’étudier l’urbanisation des mœurs et les évolutions qui affecteront les modes de vie (rapport au territoire, temporalités, déplacements, etc.) et de gouvernance des citadins (citoyenneté à démocratie variable, concertation, citadinité…)."


Sources :
  • Programme des cours publics 2012-2013, Site de l'Université Rennes 2.
  • Archives multimédias pour le cycle 2012-2013, Site de l'Université Rennes 2.

Autres conférences disponibles à la (ré)écoute :

Conférences à venir :
  • "La ville en mouvement : ségrégation, mixité sociale et nouvelles formes urbaines" (Jean-Pierre Lévy, 4 février 2013)
  • "L'art dans la ville. De la provocation à la coopération" (Marion Holfeldt, 4 mars 2013)
  • "Vivre dans les cités géantes du Sud. L'exemple des métropoles d'Amérique latine" (Vincent Gouëset, 8 avril 2013)

lundi 21 janvier 2013

Conférence "Les Forces armées arabes" (24 janvier 2013, Paris)

Suite à la parution du numéro "Armées arabes. Les militaires face aux révolutions" de la revue Moyen-Orient (n°17, janvier/mars 2013), du numéro "La place et le rôle des armées dans le monde arabe contemporain" de la revue Champs de Mars (n°23, 2012) et au colloque Armées et révolutions arabes (26-27 septembre 2012, organisé par le CREC - Centre de Recherches des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan), l'iReMMO (Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient) organise une conférence sur "Les forces armées arabes" le jeudi 24 janvier 2013 de 18h00 à 20h00 à Paris (5-7 rue Basse des Carmes, 5ème arrondissement). Le débat suivra les interventions de :
  • Flavien Bourrat (responsable de programmes au sein du domaine "Sécurités régionales comparées" à l'IRSEM - Institut de Recherche Stratégique de l'Ecole Militaire),
  • Saïd Haddad (maître de conférences aux Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan et membre du comité de rédaction de la revue L'Année du Maghreb),
  • Myriam Benraad (politologue, docteur en science politique spécialiste de l'Irak, notamment auteur de L'Irak, Le Cavalier bleu, collection Idées reçues, 2010).
Organisée en partenariat avec la revue Moyen-orient, la conférence sera animée par Guillaume Fourmont (rédacteur en chef de Moyen-Orient).

Les inscriptions doivent être adressées à infos@iremmo.org
Pour les non-abonnés, la conférence coûte 8 euros (5 euros à tarif réduit).

Source de l'information : site de l'iReMMO


A noter qu'il est possible de (re)voir une grande partie des conférences organisées par l'iReMMO en vidéos sur le site de cet institut :
  • "Quelle(s) gauche(s) et quels mouvements progressistes au/pour le Proche Orient ?" du 2 juin 2012
  • "Où en est l'Iran ?" du 5 mai 2012
  • "L'eau et l'agriculture au proche et Moyen Orient" du 31 mars 2012
  • "Pétrole, gaz : Les enjeux énergétiques au Maghreb et au Moyen Orient" du 10 mars 2012
  • "Les chrétiens d'Orient" du 4 février 2012 ; "Islam, islamisme, islamophobie. Quelles connaissances, quelles instrumentalisations ?" du 7 janvier 2012
  • "Palestine-Israël : dans quel(s) état(s) ?" du 3 décembre 2011
  • "Les migrations en Méditerranée" du 5 novembre 2011
  • "Maghreb et Machrek, Proche et Moyen Orient : une introduction générale" du 1er octobre 2011
  • "Cycles sur les Révoltes arabes" du 18 juin 2011

mercredi 16 janvier 2013

Colloque : "L'éducation dans les pays en situation de conflits et post-conflits" (Paris, 25 janvier)

Le colloque annuel de l'association des élèves du master en Coopération Internationale en Education et Formation (ECEF) de Paris Descartes aura pour thème : "L'éducation dans les pays en situation de conflits et post-conflits". Il se déroulera le vendredi 25 janvier 2013 dans l'amphithéâtre Durkheim de la Sorbonne (place de la Sorbonne, Paris) de 9h30 à 18h00.




Programme du colloque


9h30 : Discours d'accueil


10h00-10h45 : Cadrage théorique de l'éducation dans les pays en situation de conflits
  • "Conflits armés dans le monde : un état des lieux" (Anne-Charlotte Triplet, Paris Descartes)
  • "L'aide internationale en éducation dans les pays fragiles" (Thomas Poirier, IREDU)

11h15-12h00 : Planifier l'éducation en situations d'urgence et de reconstruction ; étude de l'IIPE
Leonora MacEwen et Lyndsay Bird (IIPE - UNESCO)


13h30-14h15 : L'urgence vue de l'UNESCO et de l'INEE
Ibrahima Sidibe (Secteur de l'Education, Division des Enseignants et de l'Enseignement Supérieur, PCPD de l'UNESCO) et Peter Transburg (Réseau Inter-agences pour l'éducation en situations d'urgence, INEE)


14h30-15h45 : La question des populations déplacées
  • "'Après l'urgence'. Quelles conséquences du conflit ivoirien sur l'éducation au Burkina Faso ?" (Eric Lanoue et Marc Pilon, IRD)
  • "Les enseignants réfugiés en Afrique : Comment endiguer la perte d'une ressource humaine vitale dans le secteur éducatif. options de politique pour les agences de coopération et les pays d'accueil" (Eric Allemano, Consultant)

16h30-17h15 : De la mise en place du projet à sn reporting : différences de points de vue et de pratiques
Pauline Vigan (Save the Children) et Hélène Bessières (Consultante)


17h30 : Discours de clôture

18h00 : Pot de l'amitié



lundi 14 janvier 2013

"Les frontières et les espaces frontaliers : objet d’étude géographique et géopolitique" (1er février, Saint-Etienne)

L'atelier du cartographe
Dessin de Selcuk pour Philippe Rekacewicz
Organisée par François Arnal en partenariat avec l'association AK-42 (association de la Khâgne 42 du lycée Claude Fauriel), la première Journée d'études géographiques du lycée Claude Fauriel de Saint-Etienne aura pour thème "Les frontières et les espaces frontaliers : objet d'étude géographique et géopolitique". Elle se déroulera le 1er février 2013, au lycée Claude Fauriel à Saint-Etienne (28 avenue de la Libération), et sera suivie d'un café géographique à 20h30 au café Le 9 bis (9 rue François Gillet) : "Les frontières entre ouverture et fermeture : peut-on souhaiter la disparition des frontières ?".

Portant sur le programme au concours d'entrée de l'ENS-Lyon de 2013 ("Frontières et espaces frontaliers"), cette journée d'études interrogera des frontières interétatiques (notamment au prisme des exemples balkaniques et israélo-palestinien), entre construction, reconstruction, revendication, contestation. Elle abordera également la question de la représentation des frontières et espaces frontaliers à travers l'art et la cartographie (elle est également en lien avec la question "Représenter l'espace" au concours de l'Agrégation de géographie). Par-delà les questions de concours, cette journée d'études porte son intérêt sur le renouveau des frontières dans les études géographiques. Le thème de la frontière, s'il a toujours été un objet d'études majeur dans la géographie, a été replacée au coeur de la réflexion spatiale dans les années 1980, notamment autour des travaux des géographes Claude Raffestin (avec une approche de la frontière comme objet de la géographie sociale et de la géographie du pouvoir) et Michel Foucher (avec une approche géopolitique à laquelle on doit notamment le célèbre ouvrage Fronts et frontières). Depuis la chute du mur de Berlin, les travaux sur les frontières interétatiques se sont diversifiées, au vu de cette "tentation des frontières" qui s'observe de par le monde. Le retour du thème des frontières a vu l'émergence de travaux sur les murs, sur les fragmentations politiques (partition, balkanisation, autodétermination...). Cette journée d'études abordera donc quelques points autour de la question de la frontière par le prisme d'une approche spatiale, journalistique, cartographique et artistique.


jeudi 10 janvier 2013

Bosnie-Herzégovine : un pays divisé (France 24)

Pour la dernière émission d'"Europe District", France 24 a diffusé un reportage le 24 décembre 2012 sur la "Bosnie-Herzégovine : un pays divisé", revenant sur différents problèmes de mal-développement (corruption à tous les échelons) et de fragmentations (politiques, identitaires, sociales) qui se heurtent aujourd'hui au processus d'intégration de la Bosnie-Herzégovine à l'Union européenne. Ce reportage, en deux parties, présente des témoignages sur l'accès aux soins médicaux, sur la vie politique, sur le système scolaire, sur la vie culturelle... Un reportage à redécouvrir en cliquant sur les images.



Présentation du reportage sur le site de France 24 :

"Dans ce pays plus que jamais divisé par les institutions communautaristes, l'entité serbe s'enfonce dans la crise. Avec un entretien exclusif du Président serbe pour la présidence tripartite, Nebojsa Radmanovi. Nous irons aussi à la rencontre d'un médecin qui essaie de parer aux difficultés du système de santé. Enfin nous visiterons une station de ski à Jahorina qui s'apprête à faire le plein de touristes "yougoslaves". Après un détour par l'université de Mostar, obligée de pratiquer la ségrégation ethnique, nous rencontrerons trois femmes bosniennes. La première femme-maire voilée d'Europe, une chanteuse, Amira, la "Billie Holiday des Balkans" qui chante le Sevdah. Enfin Jasna Samic, écrivaine critique sur la montée des intégrismes et des réflexes mafieux, nous fait visiter son Sarajevo."



Source du reportage :
"Bosnie-Herzégovine : un pays divisé", émission "Europe District", France 24, 24 décembre 2012 (1ère partie / 2ème partie : attention, sur le site les vidéos ont été inversées : sur la page "1ère partie", on trouve la deuxième partie du reportage, et inversement).

mardi 8 janvier 2013

La géographie des conflits vue par "Le Dessous des cartes"

La célèbre émission Le Dessous des cartes qui propose chaque semaine de faire le tour d'une question géographique ou géopolitique par des cartes commentées par Jean-Christophe Victor, avec toujours le même langage cartographique (permettant aux téléspectateurs, puis récemment aux lecteurs avec la parution de plusieurs atlas, de se retrouver à chaque émission confrontés à des "repères" cartographiques), a proposé plusieurs émissions autour de la géographie des conflits, dont les cartes et les commentaires sont disponibles en ligne. Ce billet propose une sélection de ces émissions autour de la thématique "Géographie des conflits" :
- L'Etat de la guerre (octobre 2008),
- Les cartes de la guerre et de la paix (avril 2010),
- Conflits 2030 : Les facteurs (1/2) (janvier 2012),
- Conflits 2030 : Les lieux (2/2) (janvier 2012).



mercredi 2 janvier 2013

Journée spéciale Afghanistan (iTélé, suite)

Suite du billet "Journée spéciale Afghanistan (iTélé, 31 décembre 2012)" avec les dernières vidéos mises en ligne sur le site de la chaîne iTélé (voir les 4 premières vidéos dans le précédent billet).





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Les experts de Kaboul
Reportage iTélé, 31 décembre 2012.

Présentation de ce reportage sur le site d'iTélé :
"Dans un recoin du camp de Warehouse, le QG des troupes françaises à Kaboul, une équipe de scientifiques travaillent sur un sujet très précis: les bombes artisanales, souvent placées au passage des convois militaires. Elles ont fait bien des victimes côté soldats de la coalition, depuis le début du conflit."




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Les instructeurs afghans sont au niveau
Reportage iTélé, 31 décembre 2012.

Présentation de ce reportage sur le site d'iTélé :
"Le colonel Jean-Pierre Chenel, chef du détachement de gendarmerie en Afghanistan, répond aux questions de nos envoyées spéciales en Afghanistan. Il donne des détails sur la mission de formation des instructeurs français et considèrent que les Afghans sont prêts et autonomes."




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Les forces françaises décollent de Kaboul
Reportage iTélé, 31 décembre 2012.

Présentation de ce reportage sur le site d'iTélé :
"Automne 2001, Jacques Chirac annonçait la participation de la France aux actions militaires américaines visant à renverser le régime des Talibans. Depuis des voix se sont élevées pour demander le retour des troupes. Onze ans après, l'hexagone a perdu 85 militaires."




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J-Y Le Drian en Afghanistan : "une confiance commence à s'établir"
Reportage iTélé, 31 décembre 2012.

Présentation de ce reportage sur le site d'iTélé :
"Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a passé le réveillon de la Saint-Sylvestre au milieu des troupes françaises, en Afghanistan. Au cours de sa visite, il a rencontré plusieurs soldats français qui continueront leur mission en 2013. Il nous livre ses impressions au micro de i>TELE."




Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Le réveillon de Jean-Yves Le Drian en Afghanistan
Reportage iTélé, 31 décembre 2012.

Présentation de ce reportage sur le site d'iTélé :
"Alors que les troupes françaises décollent de Kaboul, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est parti passer le réveillon au milieu des forces françaises en Afghanistan. Quel est l'ambiance sur place ? Il répond au micro de i>TELE."